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Leonard de Vinci Portrait Musicien | Codex Atlanticus


Léonard de Vinci « Codex Atlanticus » à la Pinacothèque Ambrosiana à Milan

Leonard de Vinci, Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Codex Leonard de Vinci
Dans ses dernières volontés, Léonard de Vinci cédait les milliers de pages de ses dessins et carnets à son ami Francesco Melzi qui resta encore à Amboise pendant toute l’année 1519 avant de retourner à Milan entre 1520 et 1521.

On sait qu’en 1523, Melzi avait dédié une pièce entière de sa Villa de Vaprio aux manuscrits de Léonard, et qu’il avait donné l’autorisation de pouvoir les consulter à Giorgio Vasari ou encore à Luini.

Francesco Melzi mourut en 1570 et son fils Orazio hérita de ses biens, y compris des fameux manuscrits.

Orazio Melzi ne trouvant aucun intérêt pour ces dessins et notes, il les rangea dans des caisses qui partirent au grenier.

Leonard de Vinci, Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Le précepteur de la maison, Lelio Gavardi, se permit d’emporter 13 volumes qu’il vendit ensuite au grand-duc de Toscane.

Plus tard, un moine barnabite avait réussi à les récupérer et les avait rendus à la famille Melzi.

Mais Orazio, le fils de Melzi, n’avait pas changé d’avis et lui déclara qu’il n’en voulait plus, qu’il en avait beaucoup d’autres et qu’il pouvait en emporter autant qu’il le désirait.

Dès que la nouvelle de ce désintérêt d’Orazio Melzi pour les manuscrits se répandit, les admirateurs de Léonard de Vinci se présentèrent à la Villa de Vaprio pour se les faire offrir.

Leonard de Vinci, Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
C’est ainsi que Pompeo Leoni d’Arezzo, sculpteur d’origine milanaise du roi de Sardaigne, a pu emporter une dizaine de volumes, tandis que d’autres ont été donnés au Cardinal Borromeo ou encore à un peintre du nom de Charles-Emmanuel de Savoie ; la plupart de ces manuscrits seront perdus.

Quant à Pompeo Leoni, il se donna la peine de trier par thème et par taille la masse de manuscrits qu’il avait récupérés.

Il a classé d’un côté les dessins dits techniques, et de l’autre ceux qu’il considérait comme artistiques.

Leonard de Vinci, Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Les dessins de machines et arts secrets de Léonard, ainsi nommés par Leoni, ont été collés par lui sur des feuilles de grande taille comme celles qu’on utilisait à l’époque pour les cartes des atlas.

C’est ainsi que ces dessins et notes techniques furent baptisés « Codex Atlanticus ».

Le second groupe de dessins dits artistiques se trouve actuellement à Windsor.

L’héritier de Pompeo Leoni a vendu le « Codex Atlanticus » au comte milanais Galeazzo Arconati qui, en 1637, en fit don à la Bibliothèque Ambrosienne où vous pourrez toujours les admirer.

Léonard de Vinci « Bague Médicis et dessins d’architecture »

Dessin - Crayon noir, plume et encre (1517-18)

Leonard de Vinci, Bague Médicis et dessins d’architecture, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Comme c’est le cas des autres feuillets de la période française, celui-ci mélange des études géométriques avec des dessins d’architecture.

Au centre de la feuille on aperçoit le dessin d’un polygone fractionné en lunules inscrit dans la surface d’un cercle.

En dessous à droite, deux dessins d’architecture se superposent : les arches du premier plan représentant à l’évidence le détail des arches du bâtiment à quatre étages qui se trouve à l’arrière.

C’est un bâtiment composé de galeries qui le traversent de part en part, à l’instar des passages-galeries commerçantes qui furent construits au dix-neuvième siècle dans de nombreuses villes, dont Milan.

Enfin, dans la partie basse, le croquis d’une bague ornée d’un diamant conique symbole de la famille Médicis.

On notera des essais de calligraphie des lettres E et G tandis que sur la droite de la bague se trouvent d’autres exemples des arches correspondant probablement au bâtiment supérieur.

Enfin, sans explication quant à leur présence sur cette feuille, deux additions. À gauche : 40+ 30 + 21 + 24+ 80 = 195 et à droite, 24 + 14 + 25 = 63.

Léonard de Vinci « Dessins d’Arches, Perspectives et études géométriques, structures octogonales »

Dessin - Crayon rouge, plume et encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Dessins d’Arches, Perspectives et études géométriques, structures octogonales, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Léonard de Vinci a tracé ici des figures géométriques, des perspectives ainsi que des structures octogonales.

Comme souvent, il a réalisé ces dessins sur un feuillet déjà utilisé pour d’autres notes et dessins.

Au crayon rouge, des études pour une voûte de cuve.

En bas, dessinée à la plume, on aperçoit une étude d’architecture avec un trilobe, avec trois arcs de cercles tangents.

Plusieurs petites pyramides sont également présentes dans ce feuillet.

Léonard de Vinci « Études d’architecture et de géométrie dont une arène et le plan central d’une église »

Dessin - Crayon noir, plume et encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Études d’architecture et de géométrie dont une arène et le plan central d’une église, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Sur la partie gauche du feuillet sont représentées des études géométriques.

À droite, des études d’architecture, et de mécanique.

En bas à droite, on aperçoit une structure cruciforme surmontée d’une demi-sphère placée au-dessus d’un cube où elle semble pouvoir s’emboîter : il s’agirait d’un plan central d’église avec son dôme.

Au-dessus, le dessin d’une arène avec ses différents niveaux.

Tout ceci nous montre l’inventivité et l’étendue des recherches de Léonard de Vinci d’un point de vue scientifique.

Ces études poussées montrent bien qu’il cherchait à déterminer des règles de construction architecturales.

Léonard de Vinci « Études d’architecture et motifs décoratifs »

Dessin - Plume et encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Études d’architecture et motifs décoratifs, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Ce feuillet présente onze dessins de motifs décoratifs ainsi que deux plans d’architecture.

Les études d’architecture représentent une église à plan centré ainsi que ce qui semble être une cour rectangulaire entourée de tours.

Certains pensent qu’il pourrait s’agir de références à des cours similaires à celles d’Amboise ou de Romorantin.

Les motifs décoratifs représentent pour l’essentiel des entrelacements relativement complexes.

Une complexité géométrique qui plaisait particulièrement à Léonard de Vinci et que l’on retrouve sur le plafond de sa fresque de la Sala delle Asse la salle de l'Axe du château Sforza.

Léonard de Vinci « Dessins pour la canalisation de la Soudre en Cher et Loire avec des notes de Francesco Melzi »

Dessin - Pointe de métal, Plume et encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Dessins pour la canalisation de la Soudre en Cher et Loire avec des notes de Francesco Melzi, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Sur ce feuillet Léonard de Vinci a dessiné une carte topographique du cours de la Sologne dans le Loir et Cher avec le tracé d’un canal accompagné de notes de Francesco Melzi.

Sur le côté gauche de la feuille, Léonard de Vinci a écrit :

« Le jour précédant la Saint-Antoine, je suis parti de Romorantin pour Amboise alors que le roi m’avait précédé de deux jours depuis Romorantin. »

Léonard de Vinci était arrivé à Amboise en décembre 1516.

L’importance de sa visite à Romorantin, probablement en compagnie du roi de France, est ici confirmée par son implication immédiate dans les travaux d’architecture et d’ingénierie hydraulique dans le château de Romorantin.

Léonard de Vinci « Études pour le château de Romorantin avec un plan de Ville »

Dessin - Crayon noir, Plume et encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Études pour le château de Romorantin avec un plan de Ville, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
La partie basse de la feuille montre plusieurs dessins d’architecture que Léonard de Vinci aurait, c’est ce que l’on pense, réalisés pour le château de Romorantin.

Au centre de la feuille est dessiné le plan d’un bâtiment flanqué de tours à ses quatre coins, le tout inséré dans une ville-rue tout en longueur.

Léonard a également représenté ici l’enceinte du château avec ses tours cylindriques et ses créneaux.

Dans le haut du feuillet est représenté un appareil, peut-être un métier à tisser.

Les annotations parlent de cordes et de poids.

Léonard de Vinci « Règles pour la réalisation de lunules »

Dessin - Crayon noir, Plume et encre (22 mai 1517)

Leonard de Vinci, Règles pour la réalisation de lunules, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Léonard de Vinci a dessiné ici plusieurs lunules.

La lunule est une figure plane en forme de croissant, formée par deux arcs de cercle qui se coupent.

Elles sont accompagnées de notes indiquant les règles à suivre afin de les tracer correctement.

On notera que certaines d’entre elles montrent que Léonard ne se contentait pas des lunules simples, mais qu’il essayait ici d’en créer de nouvelles en traçant ces figures particulièrement complexes et esthétiques.

Ce feuillet donne un aperçu de la méthode de travail de Léonard de Vinci, du fait que chacun de ses dessins et de ses tableaux, prenaient appui sur de longues heures d’étude des formes, de leurs règles mathématiques et de leurs constructions géométriques.

Léonard de Vinci « Lunules et Arcs courbés pour arbalète »

Dessin - Crayon, encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Lunules et Arcs courbés pour arbalète, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dans la partie gauche du feuillet sont dessinés des arcs courbés vraisemblablement destinés à être intégrés dans un modèle d’arbalète.

Le reste du feuillet confirme le sérieux des recherches esthétiques et géométriques de Léonard de Vinci et son talent artistique, mis en évidence avec ces lunules particulièrement complexes et originales.

Sur la longueur de la partie gauche, en marge, Léonard de Vinci a écrit :

« Mons.r Je me Racomande a V[ostre] bone gras » soit en français actuel : « Monsieur je me recommande à votre bonne grâce ».

Cette annotation était probablement destinée à un copiste français.

Un élément qui confirme que plusieurs assistants italiens, mais également français, étaient au service de Léonard de Vinci.

Léonard de Vinci « Lunules et Croquis d’Architecture »

Leonard de Vinci, Lunules et Croquis d’Architecture, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dessin - Crayon noir, Plume, Encre (1517)

Parmi les différentes lunules dessinées dans la partie gauche, on aperçoit plusieurs petits dessins d’architecture dans le coin supérieur gauche.

D’autres dessins architecturaux sont également présents dans la partie droite de la feuille.

On notera le nombre impressionnant d’essais de lunules réalisés ici par Léonard de Vinci.

Léonard de Vinci « Règles pour la réalisation de lunules »

Dessin - Crayon noir, Plume et encre (22 mai 1517)

Leonard de Vinci, Quadrature de superficies curvilignes, lunules et dessins d’architecture, c’est la dernière note datée et connue de Léonard de Vinci, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Un autre feuillet assez éclectique de Léonard de Vinci.

On y trouve à la fois des études géométriques, des frises, et même un dessin topographique, qui porte l’inscription « stanze de’ lioni di Firenze », « salle des lions de Florence ».

Il est émouvant de savoir que ce feuillet représente la dernière note datée du vivant de Léonard de Vinci :

« A 24 di giugno, il dì di San Giovanni 1518, in Ambosa ne palazzo del Clu. » Soit : « Le 24 juin, le jour de la Saint-Jean 1518, à Amboise au château du Clos Lucé. »

Léonard de Vinci « Lunules et mémorandum à Domenico Bernabei da Cortona dit Boccador »

Dessin - Plume, Encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Lunules et mémorandum à Domenico Bernabei da Cortona dit Boccador, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dans ce feuillet, Léonard de Vinci continue ses essais de lunules en les intégrant par rangées pour un effet final.

Dans la même page se trouve une note : « memoria a noi mastro Domenico », un mémorandum adressé à Domenico Bernabei da Cortona dit le Boccador.

Domenico da Cortona avait réalisé une maquette en bois du château de Chambord.

Selon certains historiens, ce feuillet serait la preuve de l’existence d’une collaboration entre Léonard de Vinci et da Cortona en 1518.

En allant un peu plus avant dans les suppositions, cela prouve que Léonard de Vinci lui avait transmis ses idées concernant le château de Chambord et que Domenico da Cortona aurait construit la maquette sous son autorité.

Léonard de Vinci « Croquis pour la construction d’une maison française et lunules »

Leonard de Vinci, Croquis pour la construction d’une maison française et lunules, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dessin - Crayon noir (pour la maison) ainsi que plume et encre (1517-1518)

Ce feuillet est pour l’essentiel dédié à la construction de figures géométriques dont des lunules particulièrement complexes.

Dans la partie supérieure, au crayon noir, figure le dessin horizontal de la façade d’une maison dont le premier étage est en saillie, soutenu par des poutres de bois courbes.

La maison est représentée avec un toit à deux pentes.

Ce type de maisons était courant à Amboise et à Romorantin.

Cependant, ce n’est pas certain que ce croquis de maison ait été dessiné par Léonard de Vinci.

Léonard de Vinci « Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant »

Dessin - Plume, Encre (1516)

Sur cette feuille, Léonard de Vinci a dessiné plusieurs études mêlant cercles, carrés et triangles.

La partie droite présente une note de Léonard qui rappelle sa dernière entreprise relative à la rédaction d’un traité de géométrie qui devait comprendre 113 livres.

Sur la gauche on remarque un dessin d’architecture correspondant à un bâtiment circulaire.

Mais l’élément le plus puissant de ce feuillet est évidemment la tête de lion rugissant qui se trouve en bas à droite.

Certains pensent que cette tête de lion rugissant correspondrait au fameux lion mécanique imaginé par Léonard pour le roi François Ier.

Leonard de Vinci, Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Leonard de Vinci, Lunules et croquis architecturaux ainsi qu’une tête de lion rugissant, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci

Léonard de Vinci « Mécanisme hydraulique pour une fontaine à Amboise »

Dessin - Plume, Encre (1517-1519)

Dans ce feuillet, Léonard de Vinci a dessiné des valves hydrauliques d’une fontaine pour Amboise. Plusieurs notes en expliquent le fonctionnement.
Leonard de Vinci, Mécanisme hydraulique pour une fontaine à Amboise, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Leonard de Vinci, Mécanisme hydraulique pour une fontaine à Amboise, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Leonard de Vinci, Mécanisme hydraulique pour une fontaine à Amboise, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci

Léonard de Vinci « Plan et notes pour un bâtiment à Romorantin »

Leonard de Vinci, Plan et notes pour un bâtiment à Romorantin, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dessin - Plume, Encre (1517-1518)

Ce feuillet présente le plan d’un quartier résidentiel comprenant des maisons au milieu desquelles passe un canal.

Etant donné les notes qui accompagnent ce croquis, on suppose que ce projet était lié à un divertissement de cour pour François Ier.

Léonard de Vinci y parle en effet de joutes et de ballons.

Le canal était probablement destiné à l’organisation de jeux aquatiques et de batailles navales.

Léonard de Vinci « Plan d’urbanisme pour Romorantin »

Dessin - Traces de crayon noir, Plume, Encre (1517-1518)

Ces croquis sont très probablement corrélés à des études architecturales pour la construction d’une demeure royale à Romorantin.

Leur but étant de donner une idée générale de la planimétrie de la future demeure.

Pour certains historiens, la topographie de ce noyau urbain situé entre deux cours d’eau ferait plutôt allusion à un projet pour l’île Saint-Jean à Amboise.
Leonard de Vinci, Plan d’urbanisme pour Romorantin, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Leonard de Vinci, Plan d’urbanisme pour Romorantin, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci

Léonard de Vinci « Étude pour une résidence royale à Romorantin entre deux cours d’eau »

Dessin - Traces de crayon noir, Plume, Encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Étude pour une résidence royale à Romorantin entre deux cours d’eau, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Leonard de Vinci, Étude pour une résidence royale à Romorantin entre deux cours d’eau, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci

Léonard de Vinci a dessiné ici le plan d’un château rectangulaire avec des tours cylindriques placées aux quatre angles ainsi que deux tours situées de chaque côté de l’entrée.

Cette entrée est intégrée à une façade donnant sur une grande cour intérieure à arcades.

Le long du château, il y a un grand bassin où sont dessinés des bateaux destinés à d’éventuelles fêtes nautiques ou batailles navales.

Devant le château entouré d’eau, Léonard de Vinci a dessiné plusieurs espaces, probablement des jardins.

Dans ce cas les petits points correspondraient à des arbres et les cercles des deux premiers rectangles correspondraient à des fontaines.

Léonard de Vinci « Roue hydraulique et éléments de Structure, étude pour une arène »

Dessin - Crayon noir (1517-1518)

Leonard de Vinci, Roue hydraulique et éléments de Structure, étude pour une arène, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dans le haut du feuillet, Léonard de Vinci a dessiné une arène à deux niveaux.

Dans le reste de la page, on peut voir des éléments pour ce que l’on suppose être une roue hydraulique.

Contrairement à d’autres feuillets, il n’y a ici aucune note de l’artiste pour nous aider à confirmer cette hypothèse.

Léonard de Vinci « Planimétrie pour un édifice religieux avec cours et tours octogonales »

Leonard de Vinci, Planimétrie pour un édifice religieux avec cours et tours octogonales, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dessin - Plume, Encre
(1517-1518)


Léonard de Vinci a utilisé dans cette planimétrie la répétition d’un module octogonal.

On pense que Léonard de Vinci l'a peut-être tiré d’un projet (aujourd’hui perdu) de Sansovino pour l’église de San Giovanni dei Fiorentini.

Mais d’après l’historien Carlo Pedretti, ces dessins correspondent au plan d’un grand pavillon à plan central.

Un pavillon avec des éléments octogonaux alternant avec des éléments quadrangulaires destinés à la construction de la résidence royale de Romorantin.

Léonard de Vinci « Fontaine pour Amboise »

Dessin - Plume, Encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Fontaine pour Amboise, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Sur ce feuillet de Léonard de Vinci, on distingue de nombreuses études de valves hydrauliques pour une fontaine destinée au château d’Amboise.

Il n’y a ici aucun doute sur la destination de cette fontaine puisque Léonard de Vinci a écrit en marge :

« Ambosa ha una fontana reale sanza acqua »
soit
« Amboise a une source sans eau ».

Pour résoudre ce problème, il avait dû imaginer un système de fontaine à valves hydrauliques.

Léonard de Vinci « Dessins et notes pour la construction d’un soufflet pour la pression d’eau »

Dessin - Plume, Encre (1517-1518)

Leonard de Vinci, Dessins et notes pour la construction d’un soufflet pour la pression d’eau, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dans ce feuillet, Léonard de Vinci complète ses notes à propos de ses études de valve pour la fontaine d’Amboise.

Une fontaine à propos de laquelle il indiquait que la source qui devait l’alimenter était « sans eau ».

En fait il voulait dire que le débit de la source était faible.

D’où son idée d’utiliser un soufflet afin de pallier ce manque de pression d’eau.

Léonard de Vinci « Système de valves pour une fontaine à Amboise avec trois dessins et annotations »

Leonard de Vinci, Système de valves pour une fontaine à Amboise avec trois dessins et annotations, Codex Atlanticus, Ambrosiana Milan
Leonard de Vinci
Dessin - Plume, Encre (1517-1518)

Ce feuillet de Léonard de Vinci montre qu’il avait complété ses notes et ses études précédentes avec un plan détaillé de sa fontaine du château d’Amboise.

On peut remarquera ici que sa fontaine utilise quatre flotteurs.

Lorsque ceux-ci atteignent le niveau supérieur ou le niveau inférieur du réservoir, ils déclenchent le mécanisme destiné à remplir ou vider ledit réservoir.

Les détails dudit mécanisme sont indiqués dans les deux plus petits dessins.

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